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Compte rendu analytique–Réunion du 17 juin 2025
https://sauvons-nos-digues.fr/compte-rendu-reunion/

On vous dit tout sur les digues
le jeudi 29 mai à partir de 18hoo,
au pique-nique de Prignac et Marcamps (le lieu sera fléché depuis la mairie)
Le vrai du faux |
« Impossible de conserver les digues, ça coûte trop cher aux communes ! » Faux ! Les digues ont toujours été édifiées et entretenues par les riverains, à leurs frais, et n’ont rien coûté aux communes. En revanche la taxe GEMAPI est bien collectée mais n’est pas utilisée pour la protection contre les inondations. Et les ASA doivent lever des cotisations auprès des propriétaires pour faire des travaux. Ne serait il pas normal que les communes participent financièrement ? « On ne peut pas engager la collectivité du Grand Cubzaguais à hauteur de 1 million et demi d’euros par an pour protéger 80 habitants. »Le budget évoqué parait absurde et ne correspond à aucune réalité sur l’estuaire. L’étude d’Épidor et de l’Université de Limoges en 2010 arrivait à un coût de renforcement de 12 M€ pour les 24 km de digues du G3C qui sont faciles d’accès, et de 20 k€ d’entretien par an. |
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Pourquoi la communauté de commune du Fronsadais a t-elle obtenu un moratoire pour mener une étude sur les coûts réels et pas la nôtre ? La vie des habitants de notre CDC n’est pas menacée physiquement lors des crues, et c’est heureux, mais en revanche la menace sur le patrimoine est considérable: 800 hectares de terres cultivables les plus riches qui deviendront stériles avec l’eau salée, la destruction des vignes et autres plantations, des centaines de maisons des différents villages qui ne vaudront plus grand chose si elles restent « les pieds dans l’eau ». |
Vous habitez dans les palus ? Votre propriété est elle vulnérable ? Accédez avec ces boutons à une carte des zones à risque d’ inondation. |
Bourg sur Gironde |
Prignac et Marcamps et St Gervais |
St André de Cubzac et Cubzac les Ponts |
A combien estimez vous les pertes sur votre patrimoine si vous restez inondé de façon durable ? Accédez avec ce bouton à notre enquête. |
enquête anonyme |
Sans compter les infrastructures comme la voirie qui n’est déjà plus entretenue par endroits, puisque « en zone inondable » et qui est déstabilisée en restant dans l’eau pendant tout l’hiver. C’est ainsi maintenant l’accès des pompiers et autres secours qui est ainsi remis en question. |
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Le chemin de la Moulière à St André de C. entretenu par les riverains |
enquête anonyme |
« Les propriétaires n’entretiennent plus leurs digues. » Faux ! Les propriétaires demandent juste à conserver le droit de le faire. L’ASA de St André de Cubzac et Cubzac les Ponts qui les regroupe existe depuis 1840.Des associations se sont créées à Port Neuf et maintenant avec Aquaterra Aquitaine pour développer l’entraide et compenser le recul des collectivités. |
Adhérer à Aquaterra Aquitaine |
« La responsabilité des digues ne pourrait être portée que par la Communauté de Communes. » La seule inondation de ces dernières années, qui a provoqué la perte de 38 hectares de vignes du chateau Grand Jour, en 2024, est la rupture de digue du Moron, qui est la seule du domaine public. Les dommages se montent à 1,5 million d’euros. Et la digue n’est toujours pas réparée, des ruptures menacent à d’autres endroits. La loi indique la responsabilité de la CDC mais sans faire obstacle au travail des associations syndicales autorisées qui gèrent habituellement les digues. « Les digues ne sont pas assez solides et devraient être refaites en béton. »Faux ! Les bords de Dordogne sont d’argile et non de roches, il y a du courant mais pas de houle. Depuis des siècles l’argile, les pieux fonctionnent très bien et se réparent très vite; et il y a maintenant aussi les palplanches, utilisées d’ailleurs à Plagne récemment. L’étude précitée d’Épidor de 2010 n’évoque d’ailleurs pas cette solution technique. « En cas de rupture de digue, l’afflux d’eau provoque plus de dégâts et menace la vie des habitants. « Oui mais pas ici ! Les palus n’ont pas été construits ici comme en Vendée, où la tempête de 2010 avait causé plus de 50 morts, il est vrai. Les crues qui se produisent de temps à autre depuis des siècles ne causent pas de tels dommages. (Un mort déploré près de Bordeaux lors de la tempête de 1999, mais pas par les eaux, un autre à Libourne en 2008 par le ruissellement.) Une étude menée par Artélia sur la zone voisine du Fronsadais conclut même que les dommages sans digues y seraient plus importants qu’avec une digue qui se romprait. « La quasi-totalité des habitants qui habitent en zone à risque d’inondation habitent à Plagne, aux ports de Cubzac et celui de Bourg où il n’y a pas de digues. Les gens ont toujours vécu avec l’eau. »L’altimétrie n’est pas la même partout. elle varie même de plusieurs mètres. Ces ports ont été empierrés et sont à plus de 4m alors que les vignes, les champs, les routes et des maisons sont entre 1 et 3 m, ça change tout ! L’eau qui rentre ne ressort plus. |
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A quelle altitude êtes vous ? cliquer pour voir la carte topographique |
« C’est normal d’être inondé en zone à risque d’inondation » Non ! Une zone à risque ne veut pas dire qu’on doit accepter le risque sans chercher à le contrôler. D’ailleurs, si on ne fait rien, ce ne seront plus des zones à risques d’inondation mais des marais, comme au 16ème siècle. Avec tout ce que cela entraine sur le plan sanitaire. Les moustiques reviennent en force avec le réchauffement climatique et les eaux stagnantes. Les maladies qu’ils transmettent ne sont pas à sous estimer. La Revue Historique de Bordeaux avait publié un excellent texte de P. Ferron et M. Vigneaux sur cette problématique et les travaux menés par Henri IV, que vous trouverez avec ce bouton. |
Revue Historique de Bordeaux Mais ce n’est pas tout : de nouvelles propriétés près du Moron et de la Molière se trouvent maintenant inondées parce que les eaux pluviales, plus abondantes qu’autrefois, ne s’évacuent pas correctement. L’aménagement de la zone de Bois Milon à St André a augmenté le flux des eaux de ruissellement au point d’inonder une propriété qui n’avait jusque là rien connu de tel. « Les habitants de Plagne ne veulent pas de muret de protection. » Vrai ou faux ? Des habitants de Plagne disent au contraire avoir demandé une protection collective de 50 cm sur le port qui leur a été refusée. Vous habitez Plagne ? Donnez votre avis avec le lien ci-dessous* |
« Les digues n’étant pas reconnues, les solutions doivent être individuelles. » Faux: Quelles seraient les « solutions individuelles » pour les vignes et les cultures en général ? Les digues sont reconnues sur la presqu’ile d’Ambés, à St Loubés et Izon par exemple. Cela aggrave évidemment la situation des communes voisines qui n’en auraient plus ! Des études le confirment. La nécessité de cohérence hydraulique est pourtant bien un point qui est évoqué dans la note aux préfets INTB1804185J du 2 avril 2018 qui est citée ci-dessous. Pourquoi les communautés de Communes n’ont elles pas pris leur décision ensemble? Cette cohérence n’est elle pas un des rôles du SMIDDEST ? ou d’EPIDOR ? ou de la Préfecture ? |
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« C’est notre mission d’élu de protéger la population » Vrai ?Cette loi MAPTAM solutionne un problème que nous n’avions pas ici, en créant des problèmes critiques.La loi est un moyen mais pas le but. Nous en appelons maintenant aussi à Madame notre députée pour la faire adapter. |